L’ergot du seigle
Le sclérote de cet ascomycète a été récolté dimanche 6 décembre à Ermenonville.
L’ergot du seigle parasite les céréales. Un sclérote se forme sur les épis attaqués, qui s’apparente à un ergot de coq. La dimension du sclérote dépend de la plante hôte. Le champignon lui-même porteur de spores n’apparaît qu’ensuite, au printemps sur les sclérotes tombés à terre.
Ses spores sont filiformes (environ 110 microns), lisses, hyalines et multiseptées.
Au moyen-âge et jusqu’au XVIIème siècle, l’ergot du seigle a fait des ravages parmi les populations quand la farine produite en contenait. Le « mal des ardents » ou « feu de saint Antoine » provoquait des troubles hallucinatoires et la gangrène.
Espèces mortelles :
Claviceps purpurea est assez rare ou cultivée
Claviceps microcephala est l’espèce sauvage la plus courante.
Leur microscopie étant identique, certains mycologues synonymisent les deux espèces. Les variations ne seraient dues qu’aux différents substrats.
Des Claviceps purpurea au printemps :
Aperçu des espèces rares récoltées ces derniers mois, consultez : https://www.mycofrance.fr/seances_lundi/les-lundis-2021/